Depuis quelques années, les tendances de consommation évoluent : de nombreux français surfent sur la vague du “bio”, du bien-être et de la santé.
La crise sanitaire liée au COVID-19 a accéléré certaines tendances de consommation.
Lesquelles ? Voici ce qu'il faut retenir de la nouvelle étude de FranceAgrimer.
L'émergence des nouvelles tendances de consommation alimentaire post-covid
Le changement de consommation n’a (heureusement) pas attendu la crise sanitaire pour se faire. En effet, les nouvelles tendances observées depuis 2016 se sont concrétisées cette année :
- la santé et le naturel: les consommateurs recherchent davantage de transparence sur l’origine, la composition, l’apport nutritionnel ainsi que les conditions de production des produits qu’ils achètent.
- l’apparition de nouveaux régimes alimentaires : vegan, le flexitarisme (ou semi-végétarisme), sans gluten, etc. avec l'objectif de redonner du sens à son alimentation,
- l’arrivée de la consommation équitable pour toujours plus de transparence, de durabilité, moins de gaspillage,
- le faire “soi-même” avec l'arrivée sur le marché des produits pré-préparés. Désormais, chez les 18-34 ans, 60% déclarent se tourner vers ce type de consommation.
Et la crise actuelle a accéléré l'émergence de ces nouveaux modes de consommation !
La crise sanitaire et économique actuelle est-elle plutôt... ?
Sécurité alimentaire ? La France a encore du chemin à faire !
La France n’est positionnée qu’à la 16ème place de la Global Food Security Index (GFSI) ! C'est un classement mondial sur la sécurité alimentaire et de qualité des produits mis sur le marché. Nous sommes loin derrière :
- Singapour (1er) 🥇,
- Irlande (2ème),
- Finlande (5ème), Norvège (6ème) et Suède (7ème)
- et l’Allemagne (11ème) !
👉 Un passage d’un modèle alimentaire traditionnel dominant à une diversité de modèles alimentaires. (FranceAgrimer, 2020)
Les tendances de consommation alimentaire des français ont évolué avec la crise
Contre toute attente, lors de la crise sanitaire, le temps passé dans les grandes surfaces a diminué :
- la fréquence moyenne est en baisse de 15%,
- tandis que le panier global progresse en moyenne de 33% et les dépenses hebdomadaires en moyenne de 10% (FranceAgrimer 2020).
Pourquoi ? Les français évoquent la peur des grandes surfaces, et surtout l’envie de soutenir les producteurs locaux. L'intérêt pour les marques régionales a augmenté de 34% ! En résumé :
consommer moins mais mieux !
La crise sanitaire a en effet bouleversé les habitudes alimentaires des Français :
- Dans un premier temps, une augmentation de la demande en produits dits “de stockage” (riz, pâtes, sucre, farine, conserves, etc.) est apparue, par peur de manquer, au détriment des produits frais (viandes, marée, etc.). Ainsi, les produits de la mer en conserve, surgelés et transformés ont pu (re)trouver une place sur le marché.
- Puis, les consommateurs ont (re)trouvé petit à petit le plaisir de cuisiner, de (re)découvrir les produits, de (re)nouer avec le “Savoir faire”, et sont (re)tournés vers ce marché.
- Le “Made in France” et le “Local” sont en train d'émerger !
👉 92% des Français déclarent privilégier les produits d’origine France et 87% tendent vers des achats locaux dès que possible. (Source, FranceAgrimer,2020).
Ce que veulent consommer les Français !
Plus de transparence et plus de produits responsables ! La méfiance du consommateur, le refus des produits standardisés, l’accès à l’information, un interêt pour son empreinte carbone, etc. sont les facteurs majeurs qui guideront les consommateurs de demain.
Comment répondre à cette nouvelle tendance de consommation ?
En favorisant les espèces de nos côtes ! Pas besoin d’aller bien loin pour pêcher de la dorade, du marbré, du tacaud, etc. Nos côtes regorgent d’espèces méconnues et savoureuses ! De la Manche/Mer du Nord au Golfe de Gascogne, on retrouvera des rouget-barbets, des encornets, du Saint Pierre, etc. Profitez aussi des coquilles Saint Jacques pêchées sur les côtes bretonnes !